Psychomotricité
Le psychomotricien est un professionnel de santé au même titre que les kinésithérapeutes, les orthophonistes et les ergothérapeutes. Il exerce sa profession auprès d’enfants et d’adultes qui présentent des difficultés d’adaptation au monde à cause d’une intégration perceptivo-motrice perturbée. La cause du déficit peut être un trouble psychomoteur à proprement parler mais aussi un tableau plus large où la difficulté perceptivo-motrice n’est alors qu’une partie de la désadaptation.
Cette définition donne à la profession un champ d’action, du point de vue des lieux d’intervention, très large. Le psychomotricien s’adresse donc à une population de différents âges au cours de la vie pour des actions de dépistage, de diagnostic, de prévention, d’accompagnement et de rééducation.
La spécificité du psychomotricien réside dans l’attention et le sens donné aux manifestations corporelles du patient en relation avec son environnement.
La psychomotricité a une action globale qui utilise les possibilités de mouvement du corps, d’expression et de relation. Elle vise à l’harmonie des fonctions motrices et psychiques/cognitives prenant en compte les dimensions : corporelle, cognitive, affective et identitaire. Elle s’adresse à l’individu dans sa globalité.
La psychomotricité se situe à l’interface des dimensions corporelles et psychologiques.
Par rapport aux orthophonistes, le psychomotricien structure les pré-requis psychomoteurs nécessaires à l’émergence de la pensée et à l’expression symbolique du langage (parole, dessin, écriture), mais sans s’attacher à la correction des troubles du langage (articulation, syntaxe, orthographe …).
Par rapport aux kinésithérapeutes, les soins psychomoteurs ne traitent pas les troubles neuromusculaires ou osseux, mais les difficultés psychologiques en rapport avec les symptômes organiques, ainsi que les troubles instrumentaux qui en découlent.
Par rapport aux psychologues, l’approche psychomotrice est centrée sur le corps, le vécu, le ressenti corporel du patient. La verbalisation et la compréhension des problèmes se dégagent aux cours des séances par cet intermédiaire. La thérapie psychomotrice peut être une indication lorsque passer par la parole n’est pas évident. L’approche psychocorporelle peut également être un préambule quand un patient n’est pas encore disponible à la psychothérapie.
Très au fait du développement de l’enfant et des troubles neuro-moteurs, le psychomotricien tente d’apporter, par des mises en situation et des apprentissages spécifiques, une réduction du déficit ou une disparition même du trouble neuro-développemental visé. A défaut il aide à la compensation et à l’intégration du sujet en prenant en compte ses déficits.
Si le cadre d’intervention est toujours le même : évaluation, diagnostic, construction d’un projet, réévaluation du travail effectué, les méthodes de thérapie sont, elles, riches et multiples. Elles empruntent à la recherche fondamentale comme à la recherche appliquée toute avancée qui pourrait aider le patient.
La rééducation ou thérapie psychomotrice est un des moyens qui permettent de restaurer l’adaptation de l’individu au milieu par le biais d’apprentissages psycho-perceptivo-moteurs. Elle s’adresse, pour l’essentiel, aux troubles psychomoteurs. Elle étudie à la fois les mécanismes perceptifs, c’est-à-dire comment et avec quelle efficacité le sujet extrait du milieu les informations pertinentes pour la réalisation de son projet moteur et, par ailleurs, le comportement moteur lui-même et ses caractéristiques.
Psychomotricité
Le psychomotricien est un professionnel de santé au même titre que les kinésithérapeutes, les orthophonistes et les ergothérapeutes. Il exerce sa profession auprès d’enfants et d’adultes qui présentent des difficultés d’adaptation au monde à cause d’une intégration perceptivo-motrice perturbée. La cause du déficit peut être un trouble psychomoteur à proprement parler mais aussi un tableau plus large où la difficulté perceptivo-motrice n’est alors qu’une partie de la désadaptation.
Cette définition donne à la profession un champ d’action, du point de vue des lieux d’intervention, très large. Le psychomotricien s’adresse donc à une population de différents âges au cours de la vie pour des actions de dépistage, de diagnostic, de prévention, d’accompagnement et de rééducation.
La spécificité du psychomotricien réside dans l’attention et le sens donné aux manifestations corporelles du patient en relation avec son environnement.
La psychomotricité a une action globale qui utilise les possibilités de mouvement du corps, d’expression et de relation. Elle vise à l’harmonie des fonctions motrices et psychiques/cognitives prenant en compte les dimensions : corporelle, cognitive, affective et identitaire. Elle s’adresse à l’individu dans sa globalité.
La psychomotricité se situe à l’interface des dimensions corporelles et psychologiques.
Par rapport aux orthophonistes, le psychomotricien structure les pré-requis psychomoteurs nécessaires à l’émergence de la pensée et à l’expression symbolique du langage (parole, dessin, écriture), mais sans s’attacher à la correction des troubles du langage (articulation, syntaxe, orthographe …).
Par rapport aux kinésithérapeutes, les soins psychomoteurs ne traitent pas les troubles neuromusculaires ou osseux, mais les difficultés psychologiques en rapport avec les symptômes organiques, ainsi que les troubles instrumentaux qui en découlent.
Par rapport aux psychologues, l’approche psychomotrice est centrée sur le corps, le vécu, le ressenti corporel du patient. La verbalisation et la compréhension des problèmes se dégagent aux cours des séances par cet intermédiaire. La thérapie psychomotrice peut être une indication lorsque passer par la parole n’est pas évident. L’approche psychocorporelle peut également être un préambule quand un patient n’est pas encore disponible à la psychothérapie.
Très au fait du développement de l’enfant et des troubles neuro-moteurs, le psychomotricien tente d’apporter, par des mises en situation et des apprentissages spécifiques, une réduction du déficit ou une disparition même du trouble neuro-développemental visé. A défaut il aide à la compensation et à l’intégration du sujet en prenant en compte ses déficits.
Si le cadre d’intervention est toujours le même : évaluation, diagnostic, construction d’un projet, réévaluation du travail effectué, les méthodes de thérapie sont, elles, riches et multiples. Elles empruntent à la recherche fondamentale comme à la recherche appliquée toute avancée qui pourrait aider le patient.
La rééducation ou thérapie psychomotrice est un des moyens qui permettent de restaurer l’adaptation de l’individu au milieu par le biais d’apprentissages psycho-perceptivo-moteurs. Elle s’adresse, pour l’essentiel, aux troubles psychomoteurs. Elle étudie à la fois les mécanismes perceptifs, c’est-à-dire comment et avec quelle efficacité le sujet extrait du milieu les informations pertinentes pour la réalisation de son projet moteur et, par ailleurs, le comportement moteur lui-même et ses caractéristiques.
Champ de compétences
Le psychomotricien est auxiliaire de médecine, soumis au secret médical, diplômé d’Etat et spécialiste du développement psychomoteur.
Il intervient sous prescription médicale et s’adresse à une population de différents âges au cours de la vie pour des actions de dépistage, de diagnostic, de prévention, d’accompagnement, de thérapie et de rééducation des troubles psychomoteurs qui limitent les capacités d’adaptation d’une personne à son environnement.
Son activité est réglementée par le Ministère de la Santé et un décret de compétences, le Décret n° 88-659 du 6 mai 1988.
D’autres arrêtés réglementent la profession, vous pouvez les consulter en vous rendant sur le site snup : www.snup.fr
Pour illustrer de façon succincte et pleine d’humour le métier de psychomotricien :
( auteur : L’Atelier du Pueblo – http://lepueblo.blogspot.com )
Champ de compétences
Le psychomotricien est auxiliaire de médecine, soumis au secret médical, diplômé d’Etat et spécialiste du développement psychomoteur.
Il intervient sous prescription médicale et s’adresse à une population de différents âges au cours de la vie pour des actions de dépistage, de diagnostic, de prévention, d’accompagnement, de thérapie et de rééducation des troubles psychomoteurs qui limitent les capacités d’adaptation d’une personne à son environnement.
Son activité est réglementée par le Ministère de la Santé et un décret de compétences, le Décret n° 88-659 du 6 mai 1988.
D’autres arrêtés réglementent la profession, vous pouvez les consulter en vous rendant sur le site snup : www.snup.fr
Pour illustrer de façon succincte et pleine d’humour le métier de psychomotricien :
( auteur : L’Atelier du Pueblo – http://lepueblo.blogspot.com )
Signes d’alerte – indications
Les signes d’alertes varient en fonction de l’âge de l’enfant.
Présentant un retard dans ses acquisitions psychomotrices : au niveau de la posture (station assise, debout…), des déplacements (retournements, 4 pattes, marche) ou de la préhension,
Présentant des difficultés dans la relation : ne regarde pas, fuite du regard, pauvreté des échanges, désintérêt pour l’autre ou les objets, pauvreté de la mimique, de l’expression…,
Dont les parents s’interrogent : sur un aspect de son développement ou de son comportement,
Dont l’éveil psychomoteur doit être encouragé : à travers des stimulations sensorielles,
Présentant des déficits ou des particularités : sensorielles, motrices, toniques et posturales,
Suite à une prématurité, un traumatisme à la naissance ou un dysfonctionnement postnatal.
Présentant des difficultés de motricité globale/d’organisation corporelle : il manque d’aisance corporelle (courir, sauter, coordonner ses gestes), se montre maladroit dans son corps, dans ses mouvements / il se cogne souvent / trébuche, tombe / il a du mal à monter les escaliers, à faire du vélo, manque d’équilibre, peine à rattraper un ballon,
Présentant des difficultés de motricité fine et de dextérité : coloriage peu précis, pauvreté des dessins, découpage et collage compliqués, en difficulté pour manipuler les ciseaux, la règle, l’équerre, le compas, fait des tâches sur les feuilles, manque de soin, manque d’autonomie pour s’habiller (nouer les lacets, boutonner, enfiler), pour se servir des couverts…,
Présentant des difficultés graphiques : mauvaise tenue du crayon, raideur ou manque de tonicité, mauvaise posture, tracé irrégulier, lettres mal formées, écriture grande, illisible ou maladroite, lettres tremblées, lenteur…,
Présentant des difficultés pour se détendre, pour réguler son tonus, gérer sa force : pression sur le crayon, gestes brusques…,
Présentant des troubles de la latéralité : utilise indifféremment l’une ou l’autre main pour les gestes de la vie quotidienne, a du mal à choisir sa main pour écrire, méconnaissance droite/gauche,
Présentant des difficultés de repérage dans le temps et dans l’espace : n’aime pas les jeux de construction / ne se repère pas dans l’espace de la feuille, ne s’organise pas dans l’espace de la feuille (n’aligne pas ses chiffres dans les opérations, écrit dans la marge, ne va pas à la ligne…), en difficulté pour copier une figure, pour orienter sa règle ou son équerre, en difficultés en géométrie et en mathématiques / écrit en miroir, ne respecte pas le sens des lettres, des chiffres, se repère difficilement dans la journée ou la semaine, présente des soucis de rythme,
Présentant des difficultés de comportement et des perturbations émotionnelles : qui se montre agité, remuant, instable, hyperactif, impulsif, agressif, incapable de tenir en place ou de respecter les limites… / ou au contraire « qu’on n’entend pas », en retrait, inhibé, lent, qui n’arrive pas à prendre des initiatives, passif, ne joue pas, a du mal à entrer en relation, se replie sur lui… / qui manque de confiance en lui, qui a peur de ne pas réussir, se dévalorise, qui manifeste de l’anxiété, de l’angoisse, qui a peur d’aller à l’école, est en difficulté pour s’endormir… / qui présente des TICS, bégaiement…/ qui présente des difficultés d’adaptation ou en réaction à la frustration / qui est tête en l’air, qui présente des difficultés d’attention, d’organisation, se montre brouillon,
Présentant des difficultés scolaires en lien ou non avec un trouble neurodéveloppemental : n’entre pas dans les apprentissages, présente une dyspraxie, dyslexie, dyscalculie, dysphasie, un Trouble d’Acquisition des Coordinations TAC, un Trouble Déficitaire de l’Attention avec/sans Hyperactivité TDA/H, un trouble du spectre autistique,TSA, une pathologie génétique, un handicap sensoriel, moteur, mental, intellectuel ou social, un polyhandicap…,
Présentant de bonnes compétences intellectuelles (qui peuvent correspondre à une précocité intellectuelle) : qui contrastent avec par exemple une motricité peu investie et/ou un graphisme pauvre, ou encore avec ses compétences émotionnelles ou relationnelles fragiles.
Signes d’alerte – indications
Les signes d’alertes varient en fonction de l’âge de l’enfant.
Présentant un retard dans ses acquisitions psychomotrices : au niveau de la posture (station assise, debout…), des déplacements (retournements, 4 pattes, marche) ou de la préhension,
Présentant des difficultés dans la relation : ne regarde pas, fuite du regard, pauvreté des échanges, désintérêt pour l’autre ou les objets, pauvreté de la mimique, de l’expression…,
Dont les parents s’interrogent : sur un aspect de son développement ou de son comportement,
Dont l’éveil psychomoteur doit être encouragé : à travers des stimulations sensorielles,
Présentant des déficits ou des particularités : sensorielles, motrices, toniques et posturales,
Suite à une prématurité, un traumatisme à la naissance ou un dysfonctionnement postnatal.
Présentant des difficultés de motricité globale/d’organisation corporelle : il manque d’aisance corporelle (courir, sauter, coordonner ses gestes), se montre maladroit dans son corps, dans ses mouvements / il se cogne souvent / trébuche, tombe / il a du mal à monter les escaliers, à faire du vélo, manque d’équilibre, peine à rattraper un ballon,
Présentant des difficultés de motricité fine et de dextérité : coloriage peu précis, pauvreté des dessins, découpage et collage compliqués, en difficulté pour manipuler les ciseaux, la règle, l’équerre, le compas, fait des tâches sur les feuilles, manque de soin, manque d’autonomie pour s’habiller (nouer les lacets, boutonner, enfiler), pour se servir des couverts…,
Présentant des difficultés graphiques : mauvaise tenue du crayon, raideur ou manque de tonicité, mauvaise posture, tracé irrégulier, lettres mal formées, écriture grande, illisible ou maladroite, lettres tremblées, lenteur…,
Présentant des difficultés pour se détendre, pour réguler son tonus, gérer sa force : pression sur le crayon, gestes brusques…,
Présentant des troubles de la latéralité : utilise indifféremment l’une ou l’autre main pour les gestes de la vie quotidienne, a du mal à choisir sa main pour écrire, méconnaissance droite/gauche,
Présentant des difficultés de repérage dans le temps et dans l’espace : n’aime pas les jeux de construction / ne se repère pas dans l’espace de la feuille, ne s’organise pas dans l’espace de la feuille (n’aligne pas ses chiffres dans les opérations, écrit dans la marge, ne va pas à la ligne…), en difficulté pour copier une figure, pour orienter sa règle ou son équerre, en difficultés en géométrie et en mathématiques / écrit en miroir, ne respecte pas le sens des lettres, des chiffres, se repère difficilement dans la journée ou la semaine, présente des soucis de rythme,
Présentant des difficultés de comportement et des perturbations émotionnelles : qui se montre agité, remuant, instable, hyperactif, impulsif, agressif, incapable de tenir en place ou de respecter les limites… / ou au contraire « qu’on n’entend pas », en retrait, inhibé, lent, qui n’arrive pas à prendre des initiatives, passif, ne joue pas, a du mal à entrer en relation, se replie sur lui… / qui manque de confiance en lui, qui a peur de ne pas réussir, se dévalorise, qui manifeste de l’anxiété, de l’angoisse, qui a peur d’aller à l’école, est en difficulté pour s’endormir… / qui présente des TICS, bégaiement…/ qui présente des difficultés d’adaptation ou en réaction à la frustration / qui est tête en l’air, qui présente des difficultés d’attention, d’organisation, se montre brouillon,
Présentant des difficultés scolaires en lien ou non avec un trouble neurodéveloppemental : n’entre pas dans les apprentissages, présente une dyspraxie, dyslexie, dyscalculie, dysphasie, un Trouble d’Acquisition des Coordinations TAC, un Trouble Déficitaire de l’Attention avec/sans Hyperactivité TDA/H, un trouble du spectre autistique,TSA, une pathologie génétique, un handicap sensoriel, moteur, mental, intellectuel ou social, un polyhandicap…,
Présentant de bonnes compétences intellectuelles (qui peuvent correspondre à une précocité intellectuelle) : qui contrastent avec par exemple une motricité peu investie et/ou un graphisme pauvre, ou encore avec ses compétences émotionnelles ou relationnelles fragiles.
Examen psychomoteur
L’examen psychomoteur est un acte de participation au diagnostic médical.
Il se compose de tests psychomoteurs standardisés et cliniques en vue de connaître les capacités et difficultés psychomotrices du patient et d’établir un projet thérapeutique qui pourra être révisé en cours de prise en charge.
Sur prescription médicale, par l’examen psychomoteur, le psychomotricien diplômé d’état, pourra ainsi :
- Dresser le bilan des acquisitions, des retards ou des manques,
- Désamorcer une situation délicate, dédramatiser un problème qui peut n’être que passager.
Que ce soit un constat fait par la famille, le médecin ou les enseignants à l’école, un bilan psychomoteur peut aider à préciser les difficultés et à orienter au mieux l’aide proposée à votre enfant.
A l’issue du bilan, le psychomotricien peut proposer :
- Une orientation vers un autre spécialiste pour des examens complémentaires,
- Un nouvel examen psychomoteur après un délai de quelques mois pour suivre l’évolution du patient,
- Une prise en charge en psychomotricité.
Examen psychomoteur
L’examen psychomoteur est un acte de participation au diagnostic médical.
Il se compose de tests psychomoteurs standardisés et cliniques en vue de connaître les capacités et difficultés psychomotrices du patient et d’établir un projet thérapeutique qui pourra être révisé en cours de prise en charge.
Sur prescription médicale, par l’examen psychomoteur, le psychomotricien diplômé d’état, pourra ainsi :
- Dresser le bilan des acquisitions, des retards ou des manques,
- Désamorcer une situation délicate, dédramatiser un problème qui peut n’être que passager.
Que ce soit un constat fait par la famille, le médecin ou les enseignants à l’école, un bilan psychomoteur peut aider à préciser les difficultés et à orienter au mieux l’aide proposée à votre enfant.
A l’issue du bilan, le psychomotricien peut proposer :
- Une orientation vers un autre spécialiste pour des examens complémentaires,
- Un nouvel examen psychomoteur après un délai de quelques mois pour suivre l’évolution du patient,
- Une prise en charge en psychomotricité.
Déroulement du bilan psychomoteur
Le déroulement typique du bilan psychomoteur se décompose en plusieurs phases :
\
\
\
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PHASE D'ENTRETIEN clinique
PHASE DE TEST
PHASE DE COTATION, ANALYSE & REDACTION DES RESULTATS
PHASE DE RESTITUTION DES RESULTATS
PHASE D’ENTRETIEN clinique et début de l’évaluation des compétences psychomotrices (durée approximative: 1h15)
Lors du premier rendez-vous, le psychomotricien réalise un entretien en présence de l’enfant et de ses parents. Celui-ci permet de mieux comprendre la demande initiale, il reprend l’histoire de l’enfant et de sa famille, ainsi que les différentes étapes de son développement.
Suite à cet entretien, débute l’examen psychomoteur en soi, en face à face avec l’enfant.
PHASE DE TEST : suite et fin de l’évaluation des compétences psychomotrices (durée approximative : 1h15)
L’évaluation se poursuit sur la seconde séance qui est entièrement destinée au bilan en face à face avec l’enfant.
Le bilan psychomoteur est composé d’observations cliniques ainsi que de plusieurs tests standardisés qui seront ensuite analysés par le psychomotricien. Les tests les plus couramment utilisés sont : la NEPSY II, la NP-MOT, le M ABC, le BHK, …
Le bilan psychomoteur s’intéresse à plusieurs domaines :
- Le comportement, la relation à l’autre, les émotions,
- Les capacités attentionnelles,
- Le schéma corporel : représentation que chacun se fait de son corps et qui lui sert de repère dans l’espace. Il est édifié sur des données sensorielles et sensitives multiples, proprioceptives et extéroceptives,
- La régulation du tonus musculaire,
- La latéralité,
- L’espace,
- L’orientation spatiale : possibilité de reconnaître un lieu, de le situer dans l’espace, de se situer soi-même en rapport avec ce point de repère),
- La structuration spatiale : possibilité de reconnaître et de réaliser des ensembles organisés, de partager l’espace, de le diviser en différentes parties,
- L’adaptation spatiale : elle suppose une capacité de structuration et d’orientation,
- Le temps : rythme, vitesse, structuration, adpatation …,
- La motricité globale : marches, courses, sauts, équilibre statique et dynamique, coordinations/dissociations, coordinations dynamiques générales,
- La motricité fine : les coordinations/dissociations (coordinations bimanuelles, coordinations oculo-motrices),
- Les praxies gestuelles,
- Les praxies constructives,
- Les habiletés visusospatiales,
- Le graphisme et l’écriture.
PHASE DE COTATION, ANALYSE ET REDACTION DES RESULTATS
Le bilan réalisé donne lieu à une analyse et interprétation des résulatst, qui se finalisent au sein de la rédaction d’un compte-rendu écrit.
PHASE DE RESTITUTION DES RESULTATS (durée approximative : 45min)
Le troisième rendez-vous correspond à la synthèse orale du bilan : il résume les données issues du bilan, justifie ou non l’indication d’une prise en charge psychomotrice spécifique, en détermine les objectifs, participe à la réflexion concernant d’éventuelles explorations complémentaires.
L’ensemble des observations rédigé sous forme d’un compte-rendu est adressé au médecin prescripteur ainsi qu’à la famille, qui sera responsable de le transmettre ou non aux autres intervenants accompagnant l’enfant dans son parcours scolaire ou de soins.
Déroulement du bilan psychomoteur
Le déroulement typique du bilan psychomoteur se décompose en plusieurs phases :
Déroulement du bilan psychomoteur
Le déroulement typique du bilan psychomoteur se décompose en plusieurs phases :
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PHASE D'ENTRETIEN clinique
PHASE D’ENTRETIEN clinique et début de l’évaluation des compétences psychomotrices (durée approximative: 1h15)
Lors du premier rendez-vous, le psychomotricien réalise un entretien en présence de l’enfant et de ses parents. Celui-ci permet de mieux comprendre la demande initiale, il reprend l’histoire de l’enfant et de sa famille, ainsi que les différentes étapes de son développement.
Suite à cet entretien, débute l’examen psychomoteur en soi, en face à face avec l’enfant.
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PHASE DE TEST
PHASE DE TEST : suite et fin de l’évaluation des compétences psychomotrices (durée approximative : 1h15)
L’évaluation se poursuit sur la seconde séance qui est entièrement destinée au bilan en face à face avec l’enfant.
Le bilan psychomoteur est composé d’observations cliniques ainsi que de plusieurs tests standardisés qui seront ensuite analysés par le psychomotricien. Les tests les plus couramment utilisés sont : la NEPSY II, la NP-MOT, le M ABC, le BHK, …
Le bilan psychomoteur s’intéresse à plusieurs domaines :
- Le comportement, la relation à l’autre, les émotions,
- Les capacités attentionnelles,
- Le schéma corporel : représentation que chacun se fait de son corps et qui lui sert de repère dans l’espace. Il est édifié sur des données sensorielles et sensitives multiples, proprioceptives et extéroceptives,
- La régulation du tonus musculaire,
- La latéralité,
- L’espace,
- L’orientation spatiale : possibilité de reconnaître un lieu, de le situer dans l’espace, de se situer soi-même en rapport avec ce point de repère),
- La structuration spatiale : possibilité de reconnaître et de réaliser des ensembles organisés, de partager l’espace, de le diviser en différentes parties,
- L’adaptation spatiale : elle suppose une capacité de structuration et d’orientation,
- Le temps : rythme, vitesse, structuration, adpatation …,
- La motricité globale : marches, courses, sauts, équilibre statique et dynamique, coordinations/dissociations, coordinations dynamiques générales,
- La motricité fine : les coordinations/dissociations (coordinations bimanuelles, coordinations oculo-motrices),
- Les praxies gestuelles,
- Les praxies constructives,
- Les habiletés visusospatiales,
- Le graphisme et l’écriture.
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PHASE DE COTATION, ANALYSE & REDACTION DES RESULTATS
PHASE DE COTATION, ANALYSE ET REDACTION DES RESULTATS
Le bilan réalisé donne lieu à une analyse et interprétation des résulatst, qui se finalisent au sein de la rédaction d’un compte-rendu écrit.
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PHASE DE RESTITUTION DES RESULTATS
PHASE DE RESTITUTION DES RESULTATS (durée approximative : 45min)
Le troisième rendez-vous correspond à la synthèse orale du bilan : il résume les données issues du bilan, justifie ou non l’indication d’une prise en charge psychomotrice spécifique, en détermine les objectifs, participe à la réflexion concernant d’éventuelles explorations complémentaires.
L’ensemble des observations rédigé sous forme d’un compte-rendu est adressé au médecin prescripteur ainsi qu’à la famille, qui sera responsable de le transmettre ou non aux autres intervenants accompagnant l’enfant dans son parcours scolaire ou de soins.
Prise en charge psychomotrice et prévention
Modalités de la prise en charge
Selon les conclusions du bilan, une prise en charge (individuelle ou en petit groupe) est proposée à la famille.
La fréquence et la durée des séances sont adaptées à l’âge et aux difficultés de l’enfant.
Généralement, les séances sont hebdomadaires et durent 45 minutes : 40 minutes de séance auprès de l’enfant et 5 minutes de restitution de la séance avec les parents.
La prise en charge
La prise en charge d’un patient par un psychomotricien diplômé d’état permet une rééducation et/ou une prévention :
- Des retards du développement psychomoteur,
- D’un échec scolaire lié aux troubles psychomoteurs,
- De troubles du comportement ou de la personnalité, réactionnels à des désordres psychomoteurs.
Ainsi, la psychomotricité chez l’enfant peut prendre forme :
- D’éducation précoce,
- De stimulation et d’éveil de l’enfant,
- De rééducation,
- De thérapie.
Au bout de plusieurs séances un bilan d’évolution sera réalisé permettant de mesurer l’évolution de l’enfant et d’adapter si besoin les séances et les objectifs. Il n’est pas possible de déterminer à l’avance le nombre de séances nécessaires.
Le psychomotricien travaille en lien avec les parents, les écoles, les structures de soin et les professionnels de santé.
Les médiateurs possibles
Différentes médiations peuvent être utilisées en fonction de la problématique de l’enfant afin de travailler sur les composantes psychomotrices :
- Jeux d’adresse, jeux éducatifs,
- Education gestuelle,
- Jeux d’imitation,
- Musique, théâtre,
- Activités fines, graphisme, modelage,
- Parcours psychomoteurs,
- Relaxation,
- Encastrements, puzzles,
- Mobilisations corporelles,
- Respiration,
- Travail des séquences motrices,
- Sensorimotricité,
- Jeux attentionnels, cognitifs,
- Travail sur l’estime de Soi,
- Stimulation de l’autonomie,
- Etc…
Prise en charge psychomotrice et prévention
Modalités de la prise en charge
Selon les conclusions du bilan, une prise en charge (individuelle ou en petit groupe) est proposée à la famille.
La fréquence et la durée des séances sont adaptées à l’âge et aux difficultés de l’enfant.
Généralement, les séances sont hebdomadaires et durent 45 minutes : 40 minutes de séance auprès de l’enfant et 5 minutes de restitution de la séance avec les parents.
La prise en charge
La prise en charge d’un patient par un psychomotricien diplômé d’état permet une rééducation et/ou une prévention :
- Des retards du développement psychomoteur,
- D’un échec scolaire lié aux troubles psychomoteurs,
- De troubles du comportement ou de la personnalité, réactionnels à des désordres psychomoteurs.
Ainsi, la psychomotricité chez l’enfant peut prendre forme :
- D’éducation précoce,
- De stimulation et d’éveil de l’enfant,
- De rééducation,
- De thérapie.
Au bout de plusieurs séances un bilan d’évolution sera réalisé permettant de mesurer l’évolution de l’enfant et d’adapter si besoin les séances et les objectifs. Il n’est pas possible de déterminer à l’avance le nombre de séances nécessaires.
Le psychomotricien travaille en lien avec les parents, les écoles, les structures de soin et les professionnels de santé.
Les médiateurs possibles
Différentes médiations peuvent être utilisées en fonction de la problématique de l’enfant afin de travailler sur les composantes psychomotrices :
- Jeux d’adresse, jeux éducatifs,
- Education gestuelle,
- Jeux d’imitation,
- Musique, théâtre,
- Activités fines, graphisme, modelage,
- Parcours psychomoteurs,
- Relaxation,
- Encastrements, puzzles,
- Mobilisations corporelles,
- Respiration,
- Travail des séquences motrices,
- Sensorimotricité,
- Jeux attentionnels, cognitifs,
- Travail sur l’estime de Soi,
- Stimulation de l’autonomie,
- Etc…
Prise en charge psychomotrice et prévention
Modalités de la prise en charge
Selon les conclusions du bilan, une prise en charge (individuelle ou en petit groupe) est proposée à la famille.
La fréquence et la durée des séances sont adaptées à l’âge et aux difficultés de l’enfant.
Généralement, les séances sont hebdomadaires et durent 45 minutes : 40 minutes de séance auprès de l’enfant et 5 minutes de restitution de la séance avec les parents.
La prise en charge
La prise en charge d’un patient par un psychomotricien diplômé d’état permet une rééducation et/ou une prévention :
- Des retards du développement psychomoteur,
- D’un échec scolaire lié aux troubles psychomoteurs,
- De troubles du comportement ou de la personnalité, réactionnels à des désordres psychomoteurs.
Ainsi, la psychomotricité chez l’enfant peut prendre forme :
- D’éducation précoce,
- De stimulation et d’éveil de l’enfant,
- De rééducation,
- De thérapie.
Au bout de plusieurs séances un bilan d’évolution sera réalisé permettant de mesurer l’évolution de l’enfant et d’adapter si besoin les séances et les objectifs. Il n’est pas possible de déterminer à l’avance le nombre de séances nécessaires.
Le psychomotricien travaille en lien avec les parents, les écoles, les structures de soin et les professionnels de santé.
Les médiateurs possibles
Différentes médiations peuvent être utilisées en fonction de la problématique de l’enfant afin de travailler sur les composantes psychomotrices :
- Jeux d’adresse, jeux éducatifs,
- Education gestuelle,
- Jeux d’imitation,
- Musique, théâtre,
- Activités fines, graphisme, modelage,
- Parcours psychomoteurs,
- Relaxation,
- Encastrements, puzzles,
- Mobilisations corporelles,
- Respiration,
- Travail des séquences motrices,
- Sensorimotricité,
- Jeux attentionnels, cognitifs,
- Travail sur l’estime de Soi,
- Stimulation de l’autonomie,
- Etc…
Informations pratiques
Généralités
Les actes psychomoteurs sont proposés au cabinet situé :
Village Santé Angers Loire
Maison Médicale des Spécialistes
6 Rue de Bellinière (rez-de-chaussée)
49800 TRELAZE
Rencontre uniquement sur rdv, à date et heure fixe. Ces rdv sont programmés à l’avance.
Jours de consultation (planning indicatif)
Matin 9h-12h | Midi 12h-13h | Après-midi 13h-19h |
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Mardi | ||||||
Mercredi | ||||||
Jeudi | ||||||
Vendredi |
Légende :
Prise en charge Bilans Fermé
Si vous ne pouvez pas vous rendre à un rendez-vous fixé précédemment, merci de bien vouloir prévenir le cabinet 48 heures avant. Tout rendez-vous non respecté qui n’a pas été décommandé sera dû.
Pensez à vous munir de la prescription médicale ainsi que tout autre élément qui permettra de mieux comprendre votre demande (comptes-rendus, examens, productions scolaires, …)
Honoraires
Règlement par chèque ou espèces uniquement.
Prestations | Tarifs (01/01/2020) |
Bilan psychomoteur * | 170€ |
Séance de prise en charge (45min) | 45€ |
Interventions extérieures ** (1h) (réunion scolaire, équipe éducative, ESS, réunion professionnelle) | 65€ |
(*) Entretien préliminaire + bilan + analyse des résultats + entretien de restitution orale + écrit destiné aux parents ainsi qu’au prescripteur.
(**) Majoration kilométrique selon le lieu.
L’exercice libéral est autorisé depuis 1988 mais les séances de psychomotricité ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
Aide financière
Plusieurs pistes sont à explorer pour démarcher une aide financière :
- Certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des honoraires (service des aides extra-légales ou non-conventionnées),
- Il est également possible d’obtenir des prestations Sécurité Sociale « extra-légales » auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie,
- Il peut aussi être possible de solliciter les conseils d’administration des entreprises pour aide financière,
- Pour certaines pathologies ou situations de handicap, la MDA (Maison Départementale de l’Autonomie) verse une allocation pour la participation aux soins psychomoteurs. L’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH) permet la prise en charge de tout ou partie des soins psychomoteurs.
Informations pratiques
Généralités
Les actes psychomoteurs sont proposés au cabinet situé :
Village Santé Angers Loire
Maison Médicale des Spécialistes
6 Rue de Bellinière (rez-de-chaussée)
49800 TRELAZE
Rencontre uniquement sur rdv, à date et heure fixe. Ces rdv sont programmés à l’avance.
Jours de consultation (planning indicatif)
Matin 9h-12h | Midi 12h-13h | Après-midi 13h-19h |
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Mardi | ||||||
Mercredi | ||||||
Jeudi | ||||||
Vendredi |
Légende :
Prise en charge Bilans Fermé
Si vous ne pouvez pas vous rendre à un rendez-vous fixé précédemment, merci de bien vouloir prévenir le cabinet 48 heures avant. Tout rendez-vous non respecté qui n’a pas été décommandé sera dû.
Pensez à vous munir de la prescription médicale ainsi que tout autre élément qui permettra de mieux comprendre votre demande (comptes-rendus, examens, productions scolaires, …)
Honoraires
Règlement par chèque ou espèces uniquement.
Prestations | Tarifs (01/01/2020) |
Bilan psychomoteur * | 170€ |
Séance de prise en charge (45min) | 45€ |
Interventions extérieures ** (1h) (réunion scolaire, équipe éducative, ESS, réunion professionnelle) | 65€ |
(*) Entretien préliminaire + bilan + analyse des résultats + entretien de restitution orale + écrit destiné aux parents ainsi qu’au prescripteur.
(**) Majoration kilométrique selon le lieu.
L’exercice libéral est autorisé depuis 1988 mais les séances de psychomotricité ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
Aide financière
Plusieurs pistes sont à explorer pour démarcher une aide financière :
- Certaines mutuelles peuvent prendre en charge une partie des honoraires (service des aides extra-légales ou non-conventionnées),
- Il est également possible d’obtenir des prestations Sécurité Sociale « extra-légales » auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie,
- Il peut aussi être possible de solliciter les conseils d’administration des entreprises pour aide financière,
- Pour certaines pathologies ou situations de handicap, la MDA (Maison Départementale de l’Autonomie) verse une allocation pour la participation aux soins psychomoteurs. L’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH) permet la prise en charge de tout ou partie des soins psychomoteurs.